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Sans Pays Fixe
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10 juillet 2006

ça aurait pu mieux finir

Pourquoi avoir tout gâcher ?

Pourquoi les Italiens sont tellement peu fair-play et sifflent systématiquement toutes les passes des Français ?

Pourquoi, Zidane a-t-il donné un coup de tête ?

Pourquoi notre grand Zizou sort du Mondial avec ce carton rouge infâmant et si peu représentatif de son parcours sans faute en équipe de France ?

Et surtout, pourquoi suis-je tellement énervée par la photo de l’équipe d’Italie en joie portant le fameux trophée, punaisée dès 9h30 du matin dans l’ascenseur du boulot (NDLR : dans notre bâtiment, notre société de consultants français cohabitait en paix avec une société important des produits italiens au Japon mais je sais pas pourquoi mais deux finalistes de la Coupe du monde de football dans un même immeuble au lendemain de la finale, ça me crispe)?

Bon, maintenant que j'ai écrit un petit post pour encourager Zidane en finale du Mondiale, je me dois d'écrire un autre post sur ce résultat.

Au début, je m’en fichais pas mal de la Coupe. Être à l’autre bout de la Terre, et pas comme en 1998, entourée d’amis dans un café à Paris, ça n’attisait pas mon tout petit intérêt chauvin pour l’équipe de France… En plus pour faire 0-0 contre la Suisse, ça cassait pas la baraque ! Et puis arriva la victoire contre l’Espagne (Ola, que tal ?), le Brésil (ah ah), le Portugal (oh). L’Italie, j’ai vu aucun match ni ne connaît aucun joueur, mais rien rien ne pouvait plus arrêter Zizou, c’est trop beau maintenant.
Et me voilà piquée par ce marketing viral, entraînée dans ce gigantesque Buzz médiatico-sportif du Mondial.

Pour en savoir plus sur le processus marketing du Buzz, etc…, Daniel Schneidermann explique très bien ce processus de contamination dans l’article de son blog concernant l’arrivée en automne 2005 du Houellebecq nouveau cru « La possibilité d’une île », ou comment parler, penser et focaliser son attention sur une chose dont on n’est absolument pas intéressé mais qui par son énormité, nous hypnotise, vous avale tout cru.

Discussion du matin :
A - Vous avez vu le match ?
B (moi) - Oui, un peu, je me suis levée à 3h du matin pour suivre les 15 dernières minutes de la première mi-temps. Les Italiens étaient assez forts, il y avait beaucoup d’actions. Mais ça me stressait trop de regarder ça toute seule alors je suis allée me recouchée.

Heureusement, ce midi, on a parlé de ce match avec deux collègues japonaises qui l’ont vu en intégralité et cela a bien refroidi un peu mon esprit bouillonnant, appelant presque à la révolution pour notre Zidane national.

Tout s’est décidé au tir au but. C’est forcément une injustice, une guerre des nerfs, de la scoumoune ou de la chance, tragique pour les perdants et formidable pour les gagnants mais au moins, ce n’est pas comme si un Italien avait marqué le but de la victoire sur un penalty conséquent au carton rouge de Zidane. Bref, c’est la vie !

Je préfère oublier tout cela le plus vite possible car tout ce qui tourne autour du foot crée une ambiance de fièvre parfois tellement chauvine, agressive limite nationaliste que mes propres réflexions me font peur à moi-même avec du recul.

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